
Paul Bérenger devant abandonner son fauteuil de no. 2 du gouvernement, le comité central du parti du cœur aura une séance d’introspection cet après-midi à Rose-Hill. Le MMM étant un parti de principes pour certains élus et nominés politiques, surtout parmi la jeune génération, d’autres départs ne seraient pas à écarter.
C’est un jour décisif pour la majorité gouvernementale et le MMM. Paul Bérenger devrait confirmer sa décision d’abandonner son fauteuil de Premier ministre adjoint pour cause d’incompatibilité d’humeur avec Navin Ramgoolam. Il a clairement fait comprendre qu’il n’est plus sur la même longueur d’ondes avec le chef du gouvernement. Notamment quant au choix de certaines nominations au sein de l’appareil d’Etat et à la priorité qui doit être accordée à certains dossiers importants, tels que la réforme du système électoral.
Le départ du MMM ouvrira la porte à des tractations quant au choix de son successeur. Mauve, il va de soi, il ou elle doit être issu/e de la population générale pour la règle non-écrite de l’équilibre ethnique au sein de la hiérarchie du gouvernement. Avant d’en arriver là, le comité central du parti du cœur aura une séance d’introspection et de remise en question cet après-midi.
Même si Paul Bérenger affirme n’avoir pas invité ses lieutenants à suivre ses pas, certains des élus et des nominés politiques, surtout parmi les jeunes, soulignent que le MMM est un parti de principes, non de compromissions. Les termes de l’équation sont, en définitive, loin d’être terminés, surtout pour les Bérengistes.


