
Le nouvel Indice mondial du savoir 2025, présenté lors du Sommet du savoir à Dubaï, confirme une réalité : l’Afrique reste en retard, mais Maurice fait figure d’exception. Avec un score de 41,6, le pays se classe 58ᵉ sur 149, devenant le seul du continent à atteindre la moyenne mondiale. Grâce à un système éducatif de base solide et de bonnes performances dans les technologies et la gouvernance, Maurice devance nettement ses voisins.
Le Global Knowledge Index 2025 évalue la manière dont les pays utilisent le savoir pour avancer, innover et renforcer leur économie. L’édition de cette année, entièrement révisée, classe 149 pays. Les résultats montrent une Afrique globalement en difficulté, mais Maurice fait figure d’exception.
Le pays réalise une performance notable dans l’enseignement pré-universitaire, avec un score de 64,6, un niveau comparable – voire supérieur – à celui de pays comme l’Irlande ou Israël. Maurice affiche aussi de bons résultats en formation professionnelle, en technologies de l’information, en économie et dans les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Ces points forts indiquent un système éducatif de base solide et un environnement institutionnel stable, capables de soutenir le développement du pays.
Cependant, un point faible ressort clairement, la recherche et l’innovation, où Maurice obtient seulement 16,4. Ce score très bas montre un manque d’investissements, de centres de recherche actifs et de projets scientifiques. Ce problème touche d’ailleurs l’ensemble du continent africain.
Derrière Maurice, les Seychelles, la Tunisie et l’Égypte suivent, mais avec des performances nettement inférieures. La majorité des pays africains se retrouve en bas du classement, soulignant l’urgence de renforcer l’éducation, la formation et les capacités d’innovation en Afrique.


