
Entre janvier et novembre 2025, plus de 5 200 incidents en ligne ont été signalés à Maurice. Le harcèlement en ligne, les arnaques et le vol d’identité sont les plus fréquents, selon un document déposé à l’Assemblée nationale, hier.
Le gouvernement préfère agir par la prévention, l’éducation et le soutien aux victimes plutôt que d’imposer des interdictions strictes, comme bloquer les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. L’objectif, selon Avinash Ramtohul est de protéger les internautes tout en gardant un environnement numérique sûr.
Parmi les incidents recensés, 1 414 cas de harcèlement en ligne, 763 cas d’escroqueries et fraudes, 623 cas de cyberharcèlement et 472 cas de vol d’identité. Ce sont les plus courants. Les hommes sont plus touchés par le piratage et les arnaques, tandis que les femmes subissent davantage le harcèlement et le vol d’identité. Les cas de sextorsion, d’exploitation d’enfants ou d’attaques par ransomware restent moins nombreux mais préoccupants. Un ransomware est un virus qui bloque l’accès à l’ordinateur ou aux fichiers et réclame une rançon pour les débloquer.
Avinash Ramtohul précise que le gouvernement n’envisage pas d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Il dit miser sur l’éducation, les contrôles parentaux et des lois pour protéger les jeunes. Concernant le suicide en direct d’une jeune femme, Maurice agit de manière coordonnée, en partenariat avec le Maharashtra après la visite du Premier ministre en Inde, pour créer des services d’aide. Ces dispositifs soutiendront les victimes et leurs familles, avec l’appui du Ministère de l’Égalité des Genres, afin de renforcer la protection des personnes vulnérables.


